Le « Bellrose » est l’une des plus anciennes boutiques et la seule qui tienne le coup. On ne peut pas dire que les Margaretois soient de véritables gravures de mode. La sècheresse australienne leur impose un style vestimentaire plus que léger. Chapeaux et lunettes de soleil de rigueur. La famille qui tient cette boutique depuis des générations maintenant n’a que très rarement l’occasion de faire parvenir des nouveautés, bien trop couteuses pour cette famille de commerçants. À Margaret River vous ne serez pas à la pointe de la mode, toujours avec des années de retard mais néanmoins avec quelque chose sur le dos, n’est-ce pas le plus important ? Seul les plus jeunes diraient le contraire …

L’établissement est très fréquenté, c’est ici que les ragots circulent le plus, ici que les gens parlent entre eux. Ce restaurant est une véritable institution à Margaret River. Les plus jeunes se retrouvent en bandes, discutant entre eux, rares sont les activités possibles ici. Les adultes ont leurs petites habitudes, tout en regardant d’un air nostalgique les adolescents. Le matériel n’est pas à la pointe de la technologie loin de là, mettre un pied ici serait équivalent à un retour en arrière de quelques décennies. Le vieux jukebox au fond de la salle ne vous offre que des tubes allant d’Elvis Presley, en passant par The Doors, ou encore Les Beatles, Stevie Wonder. Vous l’avez compris une musique de fond ravissant les plus vieux d’entre eux et de quoi ennuyer les plus jeunes. Mais ce qui ravit le plus les touristes, serait sans nul doute la possibilité de déguster le vin des productions locales, une véritable spécialité dans la région.

Il pourrait être l’endroit le plus aimé de la jeunesse Margaretoise ... S'il abritait plus de quatre salles et surtout s'il passait les dernières nouveautés. Ici, pas les moyens de s’offrir les dernières sorties du box-office. Ne venez pas leur parler du beau Edward Cullen, ils en sont encore aux grands classiques. Si les plus grands fans de cinéma seront ravis de voir et revoir les films qui ont marqués des générations, les amateurs de nouveautés ne seront que très rarement contentés. Et oui, ici il est difficile de pouvoir s’offrir une place pour la sortie du dernier Tarantino, ils n’en sont qu’à Pulp Fiction. Ils peuvent néanmoins se vanter de pouvoir voir des films en extérieur puisque ce cinéma propose aussi des projections en plein air. Malgré les films à l’affiche, les adolescents trouvent toujours le moyen de faire du cinéma local leur QG pour flirter avec les jolies filles. Il y a des valeurs qui ne se perdent pas à Margaret River …

Les médecins étant rares, un seul cabinet en ville. Les urgences sont rapidement débordées et même pour un petit rhume. Fort heureusement l’hôpital constitué de plusieurs services différents vous prendra en charge le plus rapidement possible. Il suffit simplement de s’habituer au rythme mouvementé. Ne prenez pas peur, on s’occupera bien de vous ici, vous n’aurez pas affaire aux plus grands médecins du continent, mais les habitants n’ont jamais eu à se plaindre du personnel hospitalier. Se connaissant tous ou presque, la moindre erreur arriverait vite aux oreilles des habitants. Margaret's Hospital n’est plus tout jeune, mais ni l’établissement ni le personnel, n’a déçu les Margaretois.

L'apparence de ce motel laisse quelque peu à désirer et ne donne pas forcément envie d'y passer la nuit mais il faut savoir s'y accommoder puisque c'est le seul motel de la ville. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’était pas très fréquenté avant l’arrivée de tous ces motards et autres personnes peu respectables. Margaret River n’est pas une ville très touristique, bien sur il y a quelques fois un peu de passage, mais rien de très concluant. Rares sont les nouvelles têtes en ville, excepté ces derniers temps. Et l’on pourrait presque dire que cet établissement est devenu leur chez-eux pour une durée indéterminée. Pourvu qu’ils ne s’attardent pas trop ici, les Margaretois risqueraient de ne pas supporter trop longtemps cet afflux d'individus à la mauvaise réputation.

Un vestige dans cette ville et l’on peut dire qu’ils en sont fiers. Même si l’ancienneté fait partie intégrante de cette ville très reculée, le saloon est en quelque sorte leur particularité. Que cela soit de l’extérieur ou de l’intérieur, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on est immédiatement plongé dans l’univers de nos bons vieux westerns. Il était évidemment bien fréquenté, beaucoup d’hommes venaient s’y ressourcer, oubliant leurs petits soucis que cela soit professionnels ou privés. Mais plus récemment l’établissement devient le véritable lieu de rassemblement de tous ces nouveaux venus. Si pour l’instant les habitants partagent leur espace avec eux, ils risqueraient de perdre patience en les voyant devenir de plus en plus envahissants. Car, on peut le dire, ce genre d’individu dans un saloon, ce n’est tout de suite plus aussi calme que d’ordinaire.

Comme dans toute ville, même les plus petites, l’éducation tient une place importante. Ainsi malgré le peu de moyen, un seul et même établissement réunit le primaire tout d’abord. Un bâtiment de taille assez moyenne, un peu en retrait. Ses jeunes élèves, étant séparés des plus grands, ont leur propre cours, terrain plutôt vaste pour qu'ils puissent se défouler librement. Quant aux collégiens et lycéens, leur éducation se fait dans un seul et même bâtiment, bien plus vaste, et éloigné des plus petits, bien sûr. On peut également y compter une grande bibliothèque, le choix des ouvrages y est large. Une dizaine d'ordinateurs pour tous les élèves (il ne faut pas avoir trop d’espoir, il s’agit d’antiquités). La connexion internet est lente et ne fonctionne qu’une fois sur deux. Néanmoins certains s’y risquent mais perdent vite patience. Pour ceux souhaitant faire des études supérieurs, il faut en revanche se rendre dans les grandes villes, il n'y a aucune université à Margaret River.
Gymnase, Bibliothèque

D’ordinaire, le shérif n’a pas énormément de travail. Oh, bien sûr il est chargé de veiller sur la ville, d’en préserver le calme. De régler quelques différends entre voisins ou commerçants, par exemple, mais rarement plus. Seulement ces temps-ci, la tranquillité des habitants étant quelque peu troublée, le shérif et ses hommes sont sur le qui-vive. Les trois cellules risquent d’être visitées plus que de raison ces temps-ci. Mais au moins, les hommes censés s’occuper de la sécurité de Margaret River auront peut-être une occasion de faire leurs preuves.

Moe's est une épicerie que tous les habitants de Margaret River fréquentent. Elle possède un bon nombre de produits intéressants mais surtout utiles pour bien vivre dans cette petite ville. L'épicerie a d'ailleurs été récemment reprise alors que l'ancien propriétaire se laissa emporter par la mort mais les habitudes n'ont pas changé, juste le visage du gérant. Quelques employés s'y trouvent afin d'aider au mieux le patron qui ne peut pas se trouver sur tous les fronts. En avant de la bâtisse, vous trouverez une station service, la seule de la ville, vous pouvez donc bien imaginer qu'elle est très fréquentée.

Même à Margaret River, un Maire s’assoit derrière son bureau et tente de gérer au mieux les finances de cette ville. Élu et encore réélu, il a gagné la confiance des habitants, qui ne se voient pas confier une telle responsabilité à qui que ce soit d’autre. Dans ce bâtiment officiel, quelques personnes s’afférent, malgré les apparences, pour trouver des nouveautés à apporter à la ville. La sécuriser, la rendre attractive pour les habitants. Mais depuis la découverte dans les mines, le Maire y voit là une occasion de relancer l’économie de sa petite ville, n’appréciant pas réellement l’intrusion de ces soit-disant touristes. Il concentre ses efforts à renforcer la sécurité, cherchant un moyen d’exploiter au mieux les richesses naturelles de Margaret River.

Une bâtisse très ancienne, plutôt imposante, une magnifique église pour une si petite ville. Les Margaretois, tous plus ou moins croyants, s’y rendent au moins pour la messe hebdomadaire. D’autres y viennent de manière plus régulière, se recueillir, prier. Le prêtre a baptisé tous les enfants de la ville, marié tous les couples. Lui aussi est sans doute l’un des symboles de la ville, de bon conseil, il tente bien souvent d’apaiser les esprits. D’une oreille attentive, il a gardé secrètes toutes les confessions qu’il a pu entendre jusqu’à maintenant. Vous pourrez vous livrer à lui sans crainte. Cependant il ne voit pas cette récente découverte d’un très bon œil, convaincu, à juste titre, que cela risque d’attirer des personnes peu recommandables dans leur petite communauté si tranquille.
Cimetière