Mao D. Smith
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 |  Sujet: sois gentil si tu veux mettre dans ton lit... PV; Lysandre. Dim 28 Fév - 21:43 | |
| ft. LYSANDRE DUBARRY. ♣ ETRE GENTIL SI TU VEUX METTRE DANS TON LIT…
Etant donné que je n’étais pas là depuis très longtemps, il y avait de nombreux coins que je n’avais pas encore eu le loisir de visiter. Certains habitants de la ville et autres connaisseurs m’avait dit qu’il y avait des tas d’endroits paradisiaque dans la région. L’ennui était d’avoir le temps de tous leur rendre visite. Ainsi, comme je n’étais là que de récente date, je n’avais encore rien vu si ce n’était cet hôtel assez miteux mais tout de même confortable. J’avais également vu ma colocataire nue mais c’était un détail que je m’abstenais de divaguer. Parce que tout simplement, je pense que si je l’avais dit ne fusse qu’à quelqu’un sans importance qu’elle ne connaissait pas, elle l’aurait appris et j’aurais certainement passé un sale quart d’heure. Alors même si j’étais certain de pouvoir contrôler la situation, je préférais m’abstenir de vanter ce fait pour l’instant. Même à un ami. J’étais d’ailleurs assis sur mon lit dans ma chambre au motel et ma colocataire n’était pas là. Cela faisait à peu prêt une bonne minute que j’avais posé mes fesses et je commençais déjà à me languir. Avant de me poser sur mon lit, calmement comme quelqu’un de sage – que je n’étais pas – , j’avais au préalable pris ma douche. Chose que je faisais tous les matins depuis mon arrivée pour la simple et bonne raison que même la nuit je transpirais. Je n’étais pas encore totalement habitué à cette chaleur. En effet, l’Angleterre en cette période-ci de l’année était légèrement plus froide voire glaciale et surtout pluvieuse. Hors ici, ce n’était pas réellement le cas puisqu’il faisait plein soleil vingt quatre heures sur vingt quatre. J’avais également pris mon déjeuner. J’avais été acheté une baguette à la superette du coin et l’avais tartinée de simple beurre. Ce régime m’allait très bien. J’aurais d’ailleurs très bien pu vivre en prison juste pour la nourriture. Du pain, du beurre et de l’eau, il ne me fallait pas grand-chose de plus pour survivre mise à part une présence féminine bien sur. Il fallait que je bouge, je pensais avoir battu mon temps record en matière de rien faire. Je ne savais pas rester en place, je détestais ne rien avoir à faire. Il fallait que j’occupe mes mains à tout prit. Je vis là une belle occasion pour commencer à me promener dans les alentours. Qui sait, je découvrirais peut-être des endroits merveilleux. Au passage, j’attrapai mon appareil photo étant certain que je réussirais à en prendre quelques belles. Au moment de partir je m’aperçus que j’étais torse nu. Ce qui ne se faisait pas vraiment, se balader dans la ville à moitié à poil… Ca pouvait, certes, attiré les demoiselles mais par soucis de politesse, j’enfilai tout de même le premier t-shirt qui me tomba sous la main. Ensuite, je partis pour mon expédition matinale. Lorsque j’aurais faim, je reviendrais au motel ou trouverais quelque chose en ville pour grignoter. La seule chose qui me dérangeait était, justement, que je serais seul. Voir le bon côté des choses. L’autre folle ne me ferait pas de remarque désagréable. Je poussai donc la porte de ma chambre en prenant soin de prendre les clés histoire de quand même savoir rentrer comme bon me semblait et de ne pas devoir attendre le feu vert de ma colocataire. Je marchai un bon dix minutes dans un sens complètement aléatoire avant d’atteindre la plage. Le paysage était magnifique. Vraiment, je n’avais pas d’autre mot. Il était tout ce que j’aimais en ce pays. Un espace où la nature primait et où les buildings étaient absents. Le soir, lors du couché de soleil, cela devait être un spectacle époustouflant. Je pris quelques photos avant de m’avancer sur cette étendue de sable. J’étais seul au monde, le silence régnait. Seul le bruit des vagues venait le déranger. Mais je n’aimais cela qu’à petite dose et si personne ne venait à ma rencontre d’ici peu, je risquais fort de déserter l’endroit rapidement. J’abandonnai mon appareil photo plus haut sur la plage puis enlevai mes chaussures. Ensuite, je pus tremper mes pieds dans l’eau d’une température douce. Comme cela faisait du bien… Je restai là quelques instants avant de remonter illico là ou j’avais laissé mes affaires. Même si cela semblait ridicule, j’avais peur qu’on me les vole… Comme cela pouvait se passer dans les grandes villes fréquentées. C’était sans doute par habitude… Je repris mon appareil photo et le pointai en direction des rochers. Surpris, je vis quelqu’un se dirigeant vers moi. Un visage que je connaissais pour l’avoir ennuyer lors de notre vole en direction de l’Australie et pour l’avoir aider par après, regrettant mon geste et ayant surtout remarquer que la jeune femme était plutôt belle. Lorsqu’elle fut en mesure de l’entendre, je prononçai cette phrase avec une douceur démesurée et en souriant. « vous embellissez l'objectif... » |
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